L’âgisme est un comportement discriminatoire fondé sur l’âge. Ce terme fait référence à toutes ces pratiques discriminatoires et préjudiciables envers les personnes en raison de leur âge. Les personnes qui souffrent le plus de ce type d’exclusion sont les personnes de plus de 60 ans. Ce comportement discriminatoire considère que les personnes âgées ne sont plus productives, qu’elles ne sont pas à jour et que leur avis n’est pas pris en compte. Voici les points essentiels !

 

Les conséquences de l’agisme au sein de la société

 

L’agisme peut se manifester dans les médias, dans la publicité, au travail et dans la famille. Les stéréotypes générés en fonction de l’âge avancé consistent à supposer que tous ou la plupart des adultes plus âgés sont : fous, faibles, incompétents, handicapés ou de mauvaise humeur. Le travail est aujourd’hui un autre milieu dans lequel l’âgisme est de plus en plus répandu. Il a été démontré que cette discrimination dans les entreprises est supérieure à celle du sexe, de la culture ou de la race. À partir de 45 ans, la difficulté à trouver du travail est beaucoup plus évidente. C’est un fait que la vieillesse est associée à la détérioration des fonctions physiques et mentales. Les approches et les stéréotypes créés sur ce groupe de personnes considèrent qu’ils n’ont plus rien à apporter. Et cela peut affecter nos aînés de manière très négative, provoquant des problèmes de méfiance et de rejet envers eux-mêmes. Ces préjugés favorisent également une plus grande dépression, en plus d’augmenter la dépendance et d’autres pathologies. Penser que cette détérioration est inéluctable nuit à l’état de la personne, entraînant une accélération de son handicap.

 

Comment lutter contre l’agisme ?

 

L’agisme n’est pas remis en cause comme le racisme ou le sexisme. Pour éviter ce comportement péjoratif, il est très important de sensibiliser les jeunes au respect des personnes âgées. Il est également important d’accroître la formation des personnes âgées et de leurs familles, en renforçant les attitudes de compréhension et de respect. De même, nous devons valoriser la fonction de base de nos aînés et nous demander comment nous pourrions améliorer leurs droits fondamentaux. Pour cela, il existe certaines mesures et activités permettant de luttant contre le concept. Par exemple, en travaillant avec des campagnes de communication pour faire comprendre aux gens les problèmes et la discrimination que nos aînés peuvent subir. Aussi, fournir plus d’informations sur la vieillesse pour une meilleure compréhension sociale. On peut aussi mener des campagnes qui motivent une réelle inclusion sociale des personnes âgées. Ou encore, en mettant en place des environnements plus accessibles, afin que les personnes âgées ayant des difficultés motrices puissent se déplacer de manière autonome et en toute sécurité. Il est aussi important de signaler la discrimination à l’emploi subi par les personnes de plus de 45 ans lorsqu’il s’agit de trouver du travail pour des raisons d’âge.